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UN PEU D’HISTOIRE

Au printemps 1944, le village de Sainte-Marie-du-Mont est occupé par une soixantaine de personnels appartenant à l’Artillerie-Regiment 191 (91. Infanterie Division). Il se situe à moins d’un kilomètre à l’est de la zone de largage codée “C” qui est partagée par le 506th Parachute Infantry Regiment et le 3ème bataillon du 501st Parachute Infantry Regiment de la 101st Airborne Division. Un kilomètre à l’ouest de Sainte-Marie-du-Mont se trouve la batterie du Holdy, occupée par le II. Abteilung de l’Artillerie-Regiment 191 et armée de quatre obusiers de 10,5 cm Geb.Haub. 40.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, le parachutage ne se déroule pas comme prévu pour la 101st Airborne et de très nombreux soldats aéroportés ne sont pas largués aux bons endroits. A plusieurs reprises, des parachutistes américains sont largués au-dessus ou à proximité immédiate du village, appartenant essentiellement du 506th PIR : certains sont pris à partie alors qu’ils sont encore dans les airs et livrent bataille directement après leur atterrissage. Des groupes isolés traversent les ruelles, dans la pénombre.

L’un des paras se met à couvert dans le renfoncement derrière la fontaine équipée d’une pompe à eau : depuis cette position, il ouvre le feu et abat plusieurs allemands. Le soldat de 1ère classe Ambrose Allie de la compagnie d’état-major du 3ème bataillon du 501st PIR se pose sur le toit d’une maison et se laisse tomber en décrochant son harnais : il est alors fait prisonnier par les Allemands qui le plaquent contre le mur pour le fusiller. Mais deux parachutistes américains non loin de là ouvrent le feu, faisant fuir les deux artilleurs et sauvant ainsi la vie de leur camarade.
Le parachute d’un soldat s’accroche à un pignon d’angle du clocher de l’église de Sainte-Marie-du-Mont.

Tout un stick de parachutistes est largué au-dessus de la batterie du Holdy : ils sont tués ou faits prisonniers à leur atterrissage par les artilleurs de l’Artillerie-Regiment 191. Certains paras qui sautent à proximité de cet endroit (notamment George E. Koskimaki, 502nd PIR, radio du général Taylor) témoignent de terribles tortures faites sur les prisonniers : des cris sont entendus une bonne partie de la nuit provenant de la batterie. A l’aube des éléments de la compagnie de commandement du 506th PIR (sous les ordres du capitaine Lloyd E. Patch) et de la Charly company (commandée par le capitaine Knut H. Raudstein) du 1er bataillon du 506th PIR renforcés par une dizaine de parachutistes du 502nd PIR prennent d’assaut la position défendue par une cinquantaine d’Allemands. Un tir de bazooka fait exploser une réserve de munitions, tuant et blessant plusieurs artilleurs. Les paras s’emparent des quatre obusiers après un rapide mais violent combat et découvrent les corps sans vie de plusieurs soldats américains mutilés à coups de baïonnettes. Certains ont été émasculés et brulés avec leur propre grenade thermique. La position est sous contrôle, mais des tirs isolés se font entendre et obligent les Américains à rester à couvert. Le capitaine Patch confie la garde du site aux éléments du 502nd PIR et se dirige ensuite vers Sainte-Marie-du-Mont.

Entre-temps, le 1st Sergeant David Buck Rogers et le Sergeant-Major Issac Cole (1er bataillon du 506th PIR) investissent l’église et son clocher, formidable point de vue sur le secteur d’où ils peuvent appliquer des feux avec un petit groupe de parachutistes. Plus tard dans la matinée, des obus sont tirés en direction du clocher et l’un d’entre eux touche l’édifice sans faire de blessés : l’origine des tirs est incertaine, mais ils ont probablement été tirés par l’un des canons de la batterie du Holdy aux ordres du sergent américain William King qui pensait que le clocher était encore aux mains des Allemands.

Le colonel Sink, chef de corps du 506th PIR, fait envoyer trois Jeep pour récupérer les pièces de la batterie du Holdy mais les éléments du 502nd PIR chargés de sécuriser le site aux ordres du capitaine Raudstein détruisent trois des quatre obusiers avant l’arrivée des véhicules américains, craignant de les voir tomber aux mains de leurs adversaires en cas de contre-attaque. Rogers et Cole aperçoivent peu avant midi une chenillette allemande qui se dirige vers la place de l’église : dès qu’ils sont à portée de tir, ils ouvrent le feu. Le passager s’extrait du véhicule pour trouver un couvert mais est touché et s’effondre. Le conducteur tente une marche arrière mais est tué à son tour.

Tout un stick de parachutistes est largué au-dessus de la batterie du Holdy : ils sont tués ou faits prisonniers à leur atterrissage par les artilleurs de l’Artillerie-Regiment 191. Certains paras qui sautent à proximité de cet endroit (notamment George E. Koskimaki, 502nd PIR, radio du général Taylor) témoignent de terribles tortures faites sur les prisonniers : des cris sont entendus une bonne partie de la nuit provenant de la batterie. A l’aube des éléments de la compagnie de commandement du 506th PIR (sous les ordres du capitaine Lloyd E. Patch) et de la Charly company (commandée par le capitaine Knut H. Raudstein) du 1er bataillon du 506th PIR renforcés par une dizaine de parachutistes du 502nd PIR prennent d’assaut la position défendue par une cinquantaine d’Allemands. Un tir de bazooka fait exploser une réserve de munitions, tuant et blessant plusieurs artilleurs. Les paras s’emparent des quatre obusiers après un rapide mais violent combat et découvrent les corps sans vie de plusieurs soldats américains mutilés à coups de baïonnettes. Certains ont été émasculés et brulés avec leur propre grenade thermique. La position est sous contrôle, mais des tirs isolés se font entendre et obligent les Américains à rester à couvert. Le capitaine Patch confie la garde du site aux éléments du 502nd PIR et se dirige ensuite vers Sainte-Marie-du-Mont.